Hong-Kong, 1980. Une jeune fille activiste anarchiste pousse trois jeunes garçons, responsables d’un meurtre, dans une dérive meurtrière et nihiliste.
Dernier volet de sa trilogie du chaos, L’enfer des armes est l’unique embardée du cinéaste dans l’univers social contemporain de Hong Kong. L’histoire de ces jeunes égarés dans un monde à la dérive est un sommet de violence extrême et radicale. Plus qu’un brûlot nihiliste Tsui Hark signe un chef d’œuvre qui deviendra culte, malgré la censure locale. Précision de la mise en scène, montage frénétique et pulsionnel c’est un immense cri de colère et de révolte qui inspirera la nouvelle vague émergente du cinéma hongkongais.